Egalement appelée auriculoréflexologie, le médecin français Paul Nogier développe cette technique dans les années 1950 en decouvrant une pratique ancienne utilisée par les guérisseurs pour traiter la sciatique: la cautérisation d’un point bien particulier du pavillon de l’oreille.
Parfois appelée acupuncture auriculaire, cette technique est pourtant d’origine occidentale et ne fait pas appel à la notion de méridiens utilisés en médecine chinoise.
Une cartographie très précise a été établie dès 1956, dans laquelle les organes et différentes parties du corps trouvent leur correspondance sur une zone de l’oreille. La très riche innervation et vascularisation de l’oreille est une explication de la surprenante sensibilité de l’oreille et efficacité de cette technique.
La détection précise d’un point repose sur la réaction du patient (douleur, réaction à la pression).
La stimulation des différents points de l’oreille, à visée de soin, peut ensuite être réalisée à l’aide d’aiguilles d’acupuncture ou semi-permanentes (ASP), par le massage ou la pression par un stylet, mais également par stimulation laser, par la lumière à des fréquences définies, par stimulation électrique transcutanée ou encore par des graines ou des aimants, selon les praticiens.
Les indications reconnues par l’Assurance-Maladie (en association avec d’autres prises en charge), sont les nausées et vomissements, la douleur, la dépression et l’anxiété et l’aide au sevrage tabagique. De nombreuses autres indications sont généralement reconnues, dont les lombalgies.