Egalement appelée auriculoréflexologie, le médecin français Paul Nogier développe cette technique dans les années 1950 en decouvrant une pratique ancienne utilisée par les guérisseurs pour traiter la sciatique: la cautérisation d’un point bien particulier du pavillon de l’oreille.
Parfois appelée acupuncture auriculaire, cette technique est pourtant d’origine occidentale et ne fait pas appel à la notion de méridiens utilisés en médecine chinoise.
Une cartographie très précise a été établie dès 1956, dans laquelle les organes et différentes parties du corps trouvent leur correspondance sur une zone de l’oreille. La très riche innervation et vascularisation de l’oreille est une explication de la surprenante sensibilité de l’oreille et efficacité de cette technique.
La détection précise d’un point repose sur la réaction du patient (douleur, réaction à la pression).
La stimulation des différents points de l’oreille, à visée de soin, peut ensuite être réalisée à l’aide d’aiguilles d’acupuncture ou semi-permanentes (ASP), par le massage ou la pression par un stylet, mais également par stimulation laser, par la lumière à des fréquences définies, par stimulation électrique transcutanée ou encore par des graines ou des aimants, selon les praticiens.
Les indications reconnues par l’Assurance-Maladie (en association avec d’autres prises en charge), sont les nausées et vomissements, la douleur, la dépression et l’anxiété et l’aide au sevrage tabagique. De nombreuses autres indications sont généralement reconnues, dont les lombalgies.
La châtaigne est le fruit du châtaignier, dont la graine est comestible. Une fois préparée, la châtaigne est fréquemment appelée marron : on se régale avec de la crème de marron, des marrons glacés ou encore de la dinde aux marrons au moment des fêtes.
Mais il ne faut pas pour autant la confondre avec le marron d’Inde, qui est, lui, la graine toxique du marronnier commun (Aesculus hippocastanum). Même si les deux fruits se ressemblent, leur forme diffère (le marron d’Inde est plus gros et rond) et la châtaigne possède une petite queue, la torche, vestige de la fleur, à la différence du marron d’Inde.
Un aliment de choix
Dans certaines régions, la châtaigne a longtemps été la base de l’alimentation, au point que le châtaignier était appelé « l’arbre à pain ». Avec une majorité de glucides, mais également beaucoup de minéraux et de vitamines, ses qualités nutritionnelles expliquent pourquoi elle a pu aider des populations entières à survivre en période de disette.
Elle se révèle également très intéressante dans un menu équilibré, d’autant que son goût très délicat s’accommode aussi bien des préparations sucrées que salées.
De l’énergie bien assimilée
Fraîche elle contient environ 50 % d’eau et près de 40 % de glucides, dont la majorité sous forme d’amidon, ce qui la classe dans les féculents, excellents fournisseurs d’énergie. Cette proportion diminue légèrement avec la cuisson, eu profit des sucres simples, mais la châtaigne n’en reste pas moins un aliment dont l’index glycémique reste bas. Elle peut être incluse dans l’alimentation des personnes sujettes au diabète ou au pré-diabète, en l’associant de préférence à des légumes (riches en fibres).
Une partie de ses calories (10%) provient des lipides, mais elle en contient globalement peu, et son mode de cuisson (grillée, à la vapeur ou bouillie) ne nécessite pas d’ajout de matières grasses.
L’amie des intestins
La châtaigne renferme également une bonne quantité de fibres (environ 6%). Elle nourrit ainsi efficacement notre microbiote intestinal, avec des effets bénéfiques sur les taux de lipides sanguins, dont le cholestérol, ainsi que sur l’intégrité de la muqueuse intestinale. En régulant également les tendances à la diarrhée, la châtaigne est à recommander à toutes les personnes dont l’intestin est sensible.
Elle contient assez peu de protéines mais malgré tout autant que les céréales, avec l’avantage de l’absence de gluten, ce qui peut en faire une bonne alternative pour les personnes sensibles ou intolérantes au gluten.
Une mine de micronutriments pour les sportifs
L’apport en minéraux de la châtaigne est remarquable. Associé à sa richesse en sucres lents, c’est l’aliment idéal des sportifs : elle apporte une bonne quantité de potassium et de fer, dont le besoin augmente avec l’activité physique. Elle est également très riche en magnésium (10 à 15 % des apports recommandés pour 100g) dont la carence est très fréquente, en particulier en cas de stress ou de grande fatigue. C’est aussi une source intéressante de cuivre et de manganèse dont notre organisme a besoin en quantités faibles mais indispensables.
Du côté des vitamines, sa richesse en vitamines B permet une bonne assimilation des sucres qu’elle contient. Elle apporte également des vitamines C et E antioxydantes.
Profitez-en !
Une châtaigne pèse entre 10 et 25g selon les variétés, il suffit d’en mettre quelques unes dans votre menu pour profiter de tous ses bienfaits pour la santé!
Pour être en bonne santé, votre naturopathe vous répétera souvent qu’il faut bien manger et digérer, avoir une activité physique suffisante et adaptée… et bien dormir!
Et pourtant, le sommeil reste encore aujourd’hui un phénomène bien mystérieux, même si l’on connait de mieux en mieux ses bienfaits, ses mécanismes et surtout comment mieux le préserver.
Un voyage avec plusieurs escales
Une nuit de sommeil est comme un long voyage immobile, généralement composée de 3 à 5 cycles de sommeil. Un cycle de sommeil est souvent comparé à une rame de train, dans lequel on embarque et dont on visite tous les wagons, généralement toujours dans le même ordre. Ce sont les différentes stades du sommeil : endormissement, sommeil lent, sommeil paradoxal,…, de durées variables et possédant des caractéristiques très distinctes en termes d’activité cérébrale, musculaire et oculaire.
Le passage en sommeil lent léger (en rose) démarre dès l’endormissement et correspond à un ralentissement général de l’organisme: activité cérébrale, tonus musculaire, température,… Il nous emmène très rapidement en début de nuit vers le sommeil profond (en rouge), le plus réparateur.
Au fil de la nuit, c’est un troisième type de sommeil qui prend le dessus: le sommeil paradoxal (en vert), celui des rêves, pendant lequel l’activité cérébrale redevient très intense mais le corps complètement paralysé. Un coucher tardif? C’est le sommeil profond de début de nuit qui est diminué, on récupère moins bien. Une nuit trop courte? C’est le sommeil paradoxal de fin de nuit qui est raccourci.
Chaque cycle dure entre 90 et 120 minutes pour un adulte. A la fin de chaque cycle, c’est comme si nous étions arrivés dans le dernier wagon de la rame et qu’il y avait une escale : soit nous sommes au bout de notre nuit de sommeil et nous nous réveillons, soit nous passons dans la rame suivante et nous repartons pour un nouveau cycle de sommeil.
Quand parler d’insomnie?
Certaines personnes ouvrent les yeux à ce moment précis et se souviennent de ces micro-réveils le lendemain matin. Elles ont alors l’impression de « ne pas avoir dormi de la nuit ». Mais avant de parler d’insomnie, il est important de clarifier que le seul critère qui compte est très subjectif. C’est le sentiment d’un sommeil non réparateur, et qui a des conséquences sur le déroulement de la journée: somnolences, irritabilité, problèmes de concentration, etc. Et nous ne sommes pas égaux: à heures de sommeil égales, l’insomniaque sera épuisé, le petit dormeur sera, lui, en pleine forme, et le dormeur profond aura l’impression d’avoir dormi d’une seule traite…
De l’importance d’un bon sommeil
Un repos global du corps comme de la tête : c’est en général la première chose qui vient à l’esprit lorsque l’on évoque les bienfaits du sommeil. Mais l’importance du sommeil dépasse largement le simple repos, même s’il reste encore beaucoup de travail pour comprendre tous les mécanismes à l’œuvre. Le sommeil se révèle indispensable pour: – construire et régénérer l’organisme (croissance, renouvellement des muscles, connexions neuronales, os…), – consolider et réorganiser la mémoire, – gérer les émotions, – nettoyer l’organisme au grand complet – garantir les grands équilibres de notre corps et prévenir diabète, surpoids, … – maintenir une bonne défense immunitaire.
Enfin un sommeil réparateur…
Ne négligez pas votre sommeil! D’autant qu’il suffit parfois de petits ajustements très simples à mettre en place pour retrouver un sommeil de qualité. En particulier, de très nombreuses études, reprises par la HAS (Haute Autorité de la Santé) ont montré que les médicaments sont très peu efficaces dans la durée, là où une plus grande attention portée à l’exposition à la lumière, à une alimentation appropriée, à un bon timing des activités physiques, à des pauses régulières dans la journée et encore bien d’autres petits détails de notre vie quotidienne, peuvent considérablement changer la donne.
Alors, quel dormeur.euse êtes-vous? N’hésitez pas à partager vos expériences ou questions en commentaire!
Retrouvez mon dossier complet de 70 pages sur le sommeil dans le numéro du premier trimestre 2023 du magazine Soins et Santé.
¤ Le train du sommeil ¤ De l’importance d’un bon sommeil ¤ De l’horlogerie de précision ¤ Quand le sommeil se dérègle ¤ Rétablir l’équilibre entre veille et sommeil ¤ Dormir sur de bonnes bases (du bébé à l’ado) ¤ A quoi servent les rêves ¤ Les sens, l’essence du sommeil ¤ Les trois piliers de la santé ¤ Ce que nous apprend le sommeil des bêtes ¤ Enfin un sommeil réparateur!
– Cet article est l’introduction d’un dossier « Douleurs au féminin » publié dans le magazine « Soins et Santé »(juin 2022) –
Si le cycle féminin était un film, voici qui serait les acteurs, le décor et le scénario pour concourir aux plus hautes récompenses…
Petits rappels anatomiques : les acteurs et le décor…
L’acteur principal est l’appareil génital féminin. Positionné entre la vessie à l’avant et la partie terminale du gros intestin (le rectum) à l’arrière, il est situé dans le bas-ventre et se compose de la vulve, abritant l’entrée du vagin, qui mène au col de l’utérus et à l’utérus, lui-même prolongé de part et d’autre par les trompes de Fallope et les ovaires.
L’utérus est l’organe de la gestation de la femme. Il mesure environ 8cm et est composé d’une couche musculaire très élastique, capable de se déformer pour accueillir le bébé, et recouverte d’une muqueuse, appelée endomètre, qui tapisse toute la cavité utérine. La couche la plus interne de l’endomètre s’épaissit chaque mois et est éliminée via les règles (ou menstruations).
Les trompes connectent l’utérus aux ovaires, où a lieu tous les mois l’ovulation, c’est à dire la libération d’un ovocyte, qui sera rebaptisé ovule s’il est fécondé dans les heures qui suivent son expulsion de l’ovaire.
Le scénario d’« Un mois sans fin », ou le cycle féminin
L’action se déroule en parallèle sur deux tableaux, parfaitement coordonnés. Elle dure en général autour de 28 jours. Le premier jour du cycle (J1) est le premier jour des règles.
Le premier tableau voit se dérouler le cycle ovarien.
Il est composé de 3 phases successives : la phase folliculaire (de J1 à J14) correspond à la maturation d’un follicule à la surface de l’ovaire et aboutit à la phase ovulatoire à J14, avec la rupture du follicule et l’expulsion de l’ovocyte vers les trompes : c’est l’ovulation. S’ensuit alors la phase lutéale (J14 à J28) et la transformation du follicule en corps jaune à la surface de l’ovaire, qui régresse jusqu’à la fin du cycle, puis disparaît.
Dans le deuxième tableau se joue la symphonie du cycle hormonal.
Le cerveau tient le rôle du chef d’orchestre, via une petite glande appelée hypophyse.
L’hypophyse envoie ses ordres aux ovaires grâce à deux hormones : la FSH (Follicle Stimulating Hormon), qui stimule la maturation du follicule et la sécrétion d’oestrogènes, et la LH (Hormone lutéinisante), qui déclenche l’ovulation et stimule la production de progestérone et d’oestrogènes.
Les musiciens sont les deux ovaires qui répondent en produisant, à partir du cholestérol, les hormones sexuelles, à savoir : des oestrogènes, sécrétés par le follicule puis par le corps jaune, et de la progestérone,sécrétée par le corps jaune.
L’épaisseur de l’endomètre varie au fil du cycle, en augmentant pendant la phase folliculaire sous l’action des oestrogènes, puis de la progestérone juste après l’ovulation. S’il n’y a pas fécondation, la chute du taux de progestérone entraîne la désagrégation de la couche fonctionnelle de l’endomètre qui s’évacue alors par les règles. Il s’agit d’un phénomène d’inflammation locale normal (physiologique), qui crée des contractions du muscle utérin pour faciliter l’expulsion de la muqueuse.
Tout cela est bien beau, mais moi…
Ce film concourt normalement dans la catégorie « Film romantique » et se retrouve parfois classé par erreur dans celle des « Films à suspense », voire « Films d’horreur ».
Les douleurs et autres perturbations du cycle sont très facilement accueillies avec beaucoup de fatalité et banalisées, déclarées comme «normales » tout au long de la vie jusqu’à la ménopause, où d’autres manifestations peuvent parfois prendre le relais.
Tout cela n’est pas une fatalité, et de nombreuses choses peuvent être faites pour que votre cycle retrouve toute sa fluidité naturelle. Reprenez le contrôle!
Le système lymphatique est probablement le système le plus méconnu du corps humain. Et pourtant il est indispensable à son bon fonctionnement, en nettoyant continuellement notre organisme et abritant l’essentiel des cellules immunitaires.
Le système lymphatique
Ce système est chargé de collecter et transporter la lymphe depuis les moindres recoins de notre corps jusqu’à son retour dans la circulation sanguine, après l’avoir nettoyée.
Il a ainsi trois grands rôles:
c’est en quelque sorte le grand système d’épurationde notre corps, qui draine les liquides et déchets de tout l’organisme
il transporte les graisses depuis le tube digestif vers le sang
il protège l’organisme grâce à son rôle clé dans les réponses immunitaires
Il est composé d’organes lymphatiques primaires, moelle osseuse et thymus, où maturent les globules blancs, avant d’aller siéger dans les organes secondaires, rate, follicules et ganglions, où ils seront activés en fonction des besoins de la réponse immunitaire.
Les follicules sont dispersés dans les différentes muqueuses du corps, dont une grande partie dans la muqueuse digestive. Les plus gros sont les amygdales, au niveau de la bouche et la gorge, et les plaques de Peyer, situées dans la partie terminale de l’intestin grêle, proches de l’appendice. Ils jouent un rôle clé dans la qualité de notre réponse immunitaire et sont, par leur situation, très liés au (bon!) fonctionnement de notre système digestif.
Un vaste réseau devaisseaux lymphatiques converge vers les ganglions où la lymphe est filtrée et les éventuels intrus filtrés et traités par les globules blancs, puis ramène cette lymphe épurée dans la circulation sanguine.
Le système sanguin fonctionne en boucle fermée, réseau artériel (en rouge) en provenance du coeur puis circuit de retour veineux (en bleu), et est animé par une pompe centrale ininterrompue qu’est le coeur. Au niveau de chaque cellule de notre corps se font les échanges de liquides et d’éléments nutritifs apportés par le sang.
Au contraire, le système lymphatique est un réseau unidirectionnel, qui aspire les liquides en excès, graisses, protéines et déchets entourant nos cellules pour constituer la lymphe. Certains vaisseaux spécialisés en provenance de l’intestin, les vaisseaux chylifères, déversent également les graisses et vitamines issues de la digestion dans ce réseau.
Autre différence, pas de pompe centrale sur ce réseau, il est uniquement animé par les contractions musculaires, les mouvements respiratoires et le péristaltisme intestinal. La circulation lymphatique est donc beaucoup plus lente que la circulation sanguine, 2 à 4 litres par jour, contre 5 à 6 litres par minute pour le début sanguin.
De l’importance d’une bonne circulation lymphatique
Un système lymphatique en pleine santé permet d’une part à l’organisme d’évacuer efficacement tout ce qui l’encombre, et d’autre part de permettre une communication et donc une réaction rapide au sein du système immunitaire.
Selon le terrain de chacun, l’hygiène de vie, le niveau de stress ou encore les dommages qu’il a pu subir suite à des inflammations ou interventions chirurgicales, le système lymphatique peut mal fonctionner.
Il est alors intéressant de venir le stimuler en douceur pour le relancer.
Le meilleur moyen, le plus simple et très indiqué pour la santé en général, reste l’activité physique, car les contractions musculaires viennent remettre en mouvement les vaisseaux lymphatiques.
Le trampoline est particulièrement adapté par la répétition de mouvements doux, à une cadence régulière, couplée à l’action de la gravité et des rebonds sur la toile. Des séances d’une dizaine de minutes quotidiennes, de petits sauts ou simples balancements d’une jambe sur l’autre, sont un bon début.
Les activités physiques en piscine sont également très indiquées, car la pression de l’eau sur la peau est celle qui permet de stimuler le plus efficacement le pompage par le système lymphatique.
Une activité adaptée peut multiplier le débit lymphatique par 20 ou 30, et véritablement faire une différence.
Le drainage lymphatique manuel
En complément à l’activité physique, le drainage lymphatique manuel selon la méthode Vodder est une technique très douce visant à favoriser la circulation du liquide lymphatique dans le corps.
Contrairement à la plupart des massages qui viennent chercher la profondeur des tissus, c’est une technique de peau, dont la pression n’excède pas celle de l’eau lors d’une activité aquatique.
Elle est très lente, ne provoque aucune douleur, et apporte également une grande détente au système nerveux.
Ses indications sont très nombreuses:
Drainage de la peau: nettoyage de peau, prévention des vergetures, acné, eczéma, couperose, …
Drainage des tissus: oedèmes suite à trauma (coups, hématomes), post-chirurgie, liés au cycle, jambes lourdes,…
Amaigrissement: cellulite, suite de liposuccion, fermeté de la peau,…
Relaxation: stress, sommeil, anxiété,..
Douleurs: effets combinés sur les récepteurs de la douleur, l’oedème en cas de trauma et la perception de l’intensité au niveau nerveux
Transit intestinal: constipations par ralentissement intestinal
Immunité: l’expérience montre un renforcement immunitaire face aux infections et une diminution des inflammations, même si peu de chercheurs se sont intéressés à ce sujet
Plusieurs séances sont nécessaires pour constater les effets et les stabiliser.
– Cet article est l’introduction d’un atelier intitulé« Alimentation saine – Comment bien équilibrer ses menus » –
***
Une alimentation saine, joyeuse, variée est la base d’une bonne santé. Et ce, à plusieurs titres…
Satisfaire les besoins vitaux de notre organisme
Notre alimentation est la première source de nutriments nécessaires à notre organisme pour fonctionner correctement, comme une vaste usine biologique. Et il est exigeant: glucides, lipides, protides, vitamines, minéraux,… pour fournir de quoi satisfaire trois grands besoins physiologiques: 1.produire et maintenir les éléments de structure (os, muscles et toutes les cellules en général). Ils seront principalement apportés par les protéines, les lipides et les minéraux. 2. assurer le fonctionnement du corps tels que la transmission nerveuse, la circulation des fluides, le fonctionnement des muscles, le recyclage des déchets, etc, grâce à des messagers, transporteurs, catalyseurs, … Y contribuent les protéines, lipides, vitamines, minéraux et oligo-éléments. 3. produire de l’énergie, principalement fournie par les glucides, mais également les protéines et lipides. Toutes ces opérations sont indispensables à la vie.
Source de nutriments essentiels
Les macronutriments sont les éléments majoritaires dans notre alimentation. Ils sont découpés par la digestion en petites briques élémentaires, la seule forme que les intestins sachent absorber. • Les protéines sont digérées en acides aminés, et se trouvent dans des sources animales ou végétales • Les lipides apportent des acides gras, et proviennent également de sources végétales ou animales. • Les glucides sont décomposés en sucres simples ou oses (glucose), et proviennent essentiellement de sources végétales.
Certaines de ces briques sont qualifiées d’essentielles car notre corps ne sait pas les synthétiser, elles doivent donc impérativement être apportées par l’alimentation. Ainsi, • certains acides aminés sont essentiels et nécessitent une vigilance en cas de régime végétarienou vegan, afin de les trouver en quantité et qualité suffisante • certains acides gras tels que les oméga 3 et 6 sont essentiels. Notre alimentation est généralement très pauvre en oméga 3.
Les micronutriments, sont apportés en plus faibles quantités et ne fournissent pas d’énergie, mais n’en restent pas moins indispensables. Ils sont essentiels, notre corps ne sait pas les synthétiser, à de rares exceptions près. Ce sont en particulier: • Les vitamines, • Les minéraux et oligo-éléments, qui sont essentiellement utilisés en tant que catalyseurs par notre corps, c’est à dire que leur présence est indispensable pour que le corps puisse réaliser toutes les opérations dont il a besoin pour fonctionner. Les minéraux servent également de constituants de certains tissus, dont les os en particulier. • La grande famille des anti-oxydants est également d’une grande aide pour que notre organisme se défende face au vieillissement prématuré dû aux radicaux libres. On en trouve en particulier dans tous les aliments colorés (jaune, orange, rouge,…)
Faire simple et de qualité
La qualité de notre alimentation est déterminante pour préserver notre organisme et faciliter l’entretien de cette grande usine biologique. • Privilégier une alimentation vivante, biologique et en circuit court: elle sera naturellement riche en vitamines, minéraux, anti-oxydants,… • Varier les aliments, les couleurs, les goûts: c’est la meilleure garantie d’apporter ce dont le corps a besoin sans créer de carences • Manger avec plaisir, dans la convivialité: les intestins sont notre deuxième cerveau, leur bon fonctionnement est grandement impacté par le stress.
A l’inverse: • Trop de produits inutiles voire toxiques ingérés, et c’est autant de travail pour les neutraliser et les évacuer: pesticides, additifs, alcool,… • Trop acide et c’est la « rouille » qui guette et va se déposer dans nos articulations, enflammer nos tissus, s’éliminer par notre peau, etc • Trop chargée et c’est la « colle » qui vient colmater nos veines et artères, engluer nos cellules, boucher les pores de notre peau, etc
Alors profitons de nos repas pour chouchouter notre corps et faire plaisir à notre tête, en leur offrant une variété de goûts, de couleurs, d’odeurs et de textures et en allant au marché ou au jardin (et hop, on en profite pour bouger un peu en même temps!).
– Cet article est extrait d’un atelier intitulé « Changement de saison – Les 5 clés naturopathiques pour une bonne détox ». Les bonnes pratiques pour prendre soin de nos émonctoires venaient compléter cet exposé. –
***
Detox, élimination, drainage, mais de quoi parle t’on exactement?
D’abord, qui sont les coupables, ceux que l’on veut éliminer, drainer, détoxifier?
Toxines!
… me répond-on souvent, dont on nous parle beaucoup, mais qui, au sens propre, ne sont qu’une petite partie (produite par des organismes vivants tels que les bactéries) de la famille plus large des toxiques, ces « substances susceptibles de nuire à un individu lorsqu’elles s’introduisent dans son organisme ». On parle par exemple d’alcool, de médicaments, de polluants divers. Certains sont utiles par ailleurs, tels que les médicaments, mais toxiques néanmoins si votre organisme ne sait pas les éliminer.
Avant cela…
… et surtout en permanence, quelle que soit notre hygiène de vie, tout simplement les déchetsproduits par le fonctionnement normal de nos cellules à tout instant, ainsi que ceux apportés par notre alimentation, la pollution, etc, sans pour autant être toxiques.
Et qui est l’équipe de nettoyage?
On les appelle les émonctoires…
Ce sont nos organes chargés d’éliminer les déchets hors de notre organisme.
Trois principaux: les intestins, le foie et les reins
Et deux secondaires: les poumons et la peau
Manger bio et sain, c’est bien…Bien éliminer les déchets, c’est encore mieux!
Le circuit de nettoyage
Si l’on suit les flèches vertes le long du tube digestif, tout commence avec un bon repas… Tenez, un hamburger (de qualité!) dans lequel on retrouve à peu près toutes les familles d’aliments: du tri et de nombreuses tâches successives en perspective pour que notre organisme le digère!
Les intestins
D’abord on le mastique bien au niveau de la bouche, c’est indispensable pour amorcer une bonne digestion! Puis il passe dans l’estomac (en rose), où il séjourne quelques heures, pour que la viande soit bien exposée aux sucs gastriques acides. Il continue son chemin dans les intestins, grêle d’abord (au centre en vieux rose) puis gros intestin (ou côlon, en ocre), où tous les aliments sont dégradés par les enzymes et absorbés. Ne reste qu’à évacuer les selles par l’anus. Voilà le premier émonctoire.
Le foie
Suivons à présent les flèches rouges… Tout ce qui est absorbé dans le sang au niveau de l’intestin grêle est immédiatement filtré par le foie (en rouge sombre). Il filtre en permanence également tout le reste du sang et retient les substances à évacuer pour fabriquer la bile. Cette bile est à la fois un déchet mais également très utile pour la digestion (des graisses en particulier), le foie s’en débarrasse donc en l’injectant dans le tube digestif juste après l’estomac, à l’entrée de l’intestin grêle (petite flèche verte). C’est ce qui donne leur couleur à nos selles. Voilà pour le deuxième émonctoire.
Les reins
Toujours en suivant les flèches rouges, la circulation sanguine amène en permanence le sang à un deuxième grand système de filtre que sont les reins. Plus spécialisés dans la régulation de l’acidité de notre corps, les reins équilibrent en permanence la composition du sang et éliminent eau et déchets divers, sous forme liquide, dans l’urine, via la vessie. Voilà pour le troisième émonctoire principal.
Peau et poumons
La peau et les poumons peuvent également prendre le relais des émonctoires principaux et éliminer certains déchets, par exemple sous forme gazeuse via les alvéoles pulmonaires ou via la sueur ou le sébum produits par la peau. La mobilisation de ces émonctoires secondaires est intéressante à observer et peut donner des indications importantes sur le surmenage des intestins, du foie ou des reins.
Une bonne élimination, c’est quoi?
Vous l’avez compris, un bon système d’élimination est indispensable pour que notre organisme ne se retrouve pas rapidement débordé par des déchets dont il ne saurait que faire.
Imaginez si nous ne vidions jamais les poubelles à la maison ou si les éboueurs étaient régulièrement en grève… Les déchets s’entasseraient, prendraient de la place au détriment du reste, attireraient les animaux ou finiraient par se dégrader et abîmer notre intérieur.
Heureusement, tout cela est pure fiction car nous veillons à l’entretien de notre maison, tout comme à celui de notre organisme!
Quelques signes qui peuvent évoquer une élimination perturbée s’ils s’accumulent:
un transit perturbé par la constipation, des diarrhées ou une alternance des deux,
des gaz ou ballonnements excessifs,
des nausées ou douleurs au foie,
une bouche pâteuse, une haleine chargée
des modifications urinaires (quantité, couleur, fréquence)
des manifestations cutanées de toutes sortes (eczéma, boutons, odeur, …)
…
Il existe de multiples moyens de réguler ces aléas et chouchouter nos intestins ou notre foie: l’eau, l’alimentation, l’activité physique, les plantes,…
Alors, par quoi êtes vous tenté.e.s? Une monodiète de pommes? Le jeûne intermittent? Un abonnement au hammam? La gymnastique des organes?
Les ateliers permettent de rendre tout cela plus pratique et de l’intégrer au quotidien, tout en tenant compte des spécificités de chacun. N’hésitez pas à laisser un commentaire si cet article vous a plu et à vous joindre aux prochains ateliers!
Fatigue, frilosité, déprime, ralentissement ou au contraire agitation, difficulté à perdre du poids, peau sèche, transit intestinal déréglé, cycles féminins chaotiques, problèmes de mémoire et de concentration, rythme cardiaque perturbé… Et si la thyroïde se cachait derrière tout cela?
Quand tout se passe bien
La glande thyroïde est au coeur de notre métabolisme, elle est une des clés de notre énergie, grande régulatrice de nos rythmes et du thermostat de notre corps. Elle est également très liée à nos émotions.
En forme de papillon, elle se situe juste sous la pomme d’Adam, devant la trachée. Elle pèse environ 30g et mesure 4 à 5 cm de haut.
La thyroïde est une glande endocrine, elle produit donc des hormones, messagers internes que notre corps utilise pour réguler son fonctionnement. Elle reçoit elle-même ses ordres de l’hypophyse, petite glande située dans notre cerveau, via une hormone, la TSH. Celle-ci lui indique de fabriquer les hormones thyroïdiennes T4 et T3, qu’elle déverse ensuite dans notre circulation sanguine. En retour, le taux de T3 et T4 dans le sang informe l’hypophyse et lui permet de moduler ses ordres. Les taux de TSH, T3 et T4 sont donc intimement liés.
Pour fabriquer la T4 puis la convertir en T3, qui est l’hormone active, notre corps a besoin de matières premières et de cofacteurs permettant le bon déroulement du processus: la tyrosine, un acide aminé normalement présent dans notre alimentation, l’iode, mais aussi le sélénium, le zinc, le magnésium, le manganèse, le molybdène, le fer, le cuivre, les vitamines A, C, D, B2, B3, B6, B12,… Et pour transporter ces hormones dans le sang et qu’elles puissent pénétrer dans nos cellules, d’autres facteurs s’ajoutent à la liste: les protéines, les lipides, le bon équilibre d’autres hormones telles que la progestérone ou le cortisol, l’activité physique, etc.
Quand la mécanique se dérègle
Lorsque cette belle mécanique se dérègle, les perturbations mentionnées plus haut peuvent commencer à s’installer, plus ou moins rapidement et plus ou moins gravement.
Plusieurs examens médicaux peuvent permettre de préciser la situation, en particulier les analyses sanguines. Le taux de TSH, généralement prescrit, permet simplement de vérifier que la thyroïde est stimulée correctement par l’hypophyse.
Mais si ce paramètre est dans les normes (et donc que le messager est bien présent), il est néanmoins envisageable:
que la thyroïde reçoive le messager mais ne soit pas en mesure de décoder le message (par exemple en cas de maladie auto-immune de la thyroïde, où, schématiquement, tous les guichets aptes à recevoir le messager et prendre en compte le message seraient occupés),
ou encore que la conversion de T4 en T3 soit difficile (par exemple en cas d’hyperoestrogénie ou si le foie est déjà très surchargé),
ou que l’action de la T3 sur les cellules soit ralentie (stress, carence en vitamine D, etc), etc.
Il est donc important de vérifier le taux de T4 et T3 libres dans le sang également, voire de vérifier les taux des différents cofacteurs. En cas de suspicion de maladie auto-immune, le médecin pourra vérifier les taux d’anticorps appropriés et poser un diagnostic le cas échéant. Il pourra également être utile de vérifier la présence de nodules ou de kystes et de vous prescrire une échographie ou une ponction.
Il arrive néanmoins que les examens médicaux classiques ne révèlent aucune anomalie, mais que les signes cliniques soient bel et bien présents. Ce sont les formes dites frustres d’hypo- ou d’hyperthyroïdie.
Vous êtes concerné.e?
Dans tous les cas, votre naturopathe pourra vous aider à explorer toutes les pistes possibles, en s’appuyant sur les examens médicaux déjà réalisés et en les inscrivant dans un bilan global de votre état de santé, de vos habitudes alimentaires et de votre niveau d’activité physique et de stress.
Il/elle pourra ainsi vous proposer un accompagnement adéquat, adapté à votre cas particulier.
Selon votre situation, il pourra s’agir d’adapter certaines habitudes alimentaires en augmentant ou réduisant certains aliments (par exemple les algues, grosses pourvoyeuses d’iode, ou le chou, à tendance goitrogène, ou encore les sources de protéines, en particulier pour les régimes végétaliens).
Votre niveau de stress et plus généralement toute situation affectant votre taux de cortisol seront pris en compte également, car il est très lié à l’activité thyroïdienne.
Si nécessaire, une complémentation ciblée, à base de nutriments naturels, de plantes (phytothérapie) ou encore de bourgeons (gemmothérapie) pourra vous être proposée afin de, selon votre situation, combler des carences, stimuler l’activité de la glande thyroïde ou au contraire la calmer, faciliter la conversion des hormones et leur action dans votre corps, etc.
Attention cependant, en aucun cas, ces conseils ne peuvent remplacer un traitement allopathique en cours, seul votre médecin est habilité à modifier ses prescriptions. L’auto-médication est également fortement déconseillée, elle peut comporter des risques liés à la personne, à une pathologie potentielle ou au produit utilisé.
N’hésitez pas à partager vos expériences ci-dessous, je reste à votre disposition pour toute question.
Certaines MUTUELLES (assurances santé complémentaires) sont susceptibles de rembourser partiellement ou totalement des consultations en naturopathie.
Le remboursement ne peut se faire que sur facture. Vous devez simplement vous renseigner auprès de votre mutuelle et lui transmettre votre facture de consultation en naturopathie.
A titre indicatif, voici une liste (non exhaustive, en date du 10 juillet 2020) des mutuelles susceptibles de prendre en charge le remboursement:
CABINET FEMMES ASSURANCES SERVICES : pack CAJOLIA (élaboré avec la mutuelle CCMO) mutuelle complète qui inclut des médecines non-conventionnelles dont la naturopathie avec 3 niveaux de garantie (15 €,20 € et 25 € de prise en charge par séance selon le niveau choisi)
MFIF (prise en charge forfait consultations, préparations et compléments alimentaires) selon formules entre 300 € et 450 € de forfait annuel de Remboursement à raison de 60 € max par consultation dont la naturopathie 12 villa Laugier 75849 Paris cedex17
MUTUELLE DES PAYS DE VILAINE (remboursement des consultations de naturopathie àhauteur de 4 X 20 € par an) http://www.mutuellepaysdevilaine.fr
MUTUELLE DU REMPART :
4,6 Bd de Strasbourg 31000 Toulouse.
participation de 25 à 30€ par consultation suivant le forfait de l’adhérent.
MUTUELLE VERTE (gamme nature Oxygène, prise en charge forfaits consultation, bilans et produits prescrits par un médecin) – entre 30 € et 40 € par séance et 3 fois par an selon la formule Siège social : 78, Cours Lafayette BP 521 83041 Toulon Cedex 9